C’était pourtant une rencontre au sommet. Pour rappel, il s’agit des deux DASPA les plus anciens en francophonie. Les plus expérimentés, les mieux organisés ! Ceux que les autres écoutent, regardent, envient ! Pour rappel également, une première rencontre avait eu lieu à Bruxelles en novembre 2014 et les Molenbeekois, sur leur terrain, avait montré toute leur maestria : activités ludiques et variées dans le Parc royal, visite du centre-ville (le Manneken-Pis ! La Grand-Place ! La grande classe !) et même – même ! – visite du musée de la vie bruxelloise (le BIP). Comment le DASPA namurois allait-il parvenir à égaliser ?
Les deux responsables itéenois appréhendaient un échec cuisant. Il est vrai que la procrastination et le désordre de l’un sont légendaires. Les retards et les oublis de l’autre sont constants. Leur background phénoménal, leur génie créatif et leur enthousiasme pallient ces défauts mais cela allait-il être suffisant en ces circonstances exceptionnelles ? Hélas, impossible d’annuler la rencontre ! Il fallait soutenir le choc, et quel choc !
Or, malgré tout, malgré la pluie torrentielle de la veille et ses odieux présages, malgré un matériel dépassé, peu professionnel – pas d’iPods, d’iPads, de QR codes, pas même de GPS ! – et malgré le désordre régnant dans les rangs itéenois, le miracle se produisit ! L’incroyable, l’inespéré, l’impossible advint : la rencontre se passa parfaitement bien !
En voici les temps forts. Une première prise de contact au parc Léopold : l’atmosphère d’abord froide se réchauffa peu à peu… Le soleil était au rendez-vous et le comportement des membres du DASPA namurois fut exemplaire. Ensuite, une visite du vieux Namur : les commentaires extatiques fusèrent : « Quel joli piétonnier ! », « Ce vieux plan en quadrichromie 2 D est tellement pittoresque ! »… La matinée s’acheva par un repas au Grognon, moment de convivialité et belle introduction au clou de la journée : la visite de la citadelle durant toute l’après-midi !
À ce moment, les DASPA avaient trouvé leur rythme. On se mélangeait, on se comprenait, on riait ensemble. Dans ces conditions, la montée jusqu’au château ne fut qu’une rigolade. On enchaîna les plaisirs : ébahissement devant la tortue de Jan Fabre, fascination devant les défenses de Terra Nova, terreur dans les souterrains, soulagement d’en sortir sans dommage… Les émotions et le plaisir partagé étaient à leur comble !
Bref, une journée mémorable !